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Modra

Séraphin
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Séraphin
I) Préambule :

L’État de San Andreas, officiellement la région administrative spéciale de San Andreas des États-Unis d’Amérique, est une île se situant au Sud-Ouest des États-Unis dans l’Océan Pacifique à proximité de l’État de Californie. Elle dispose du statut juridique particulier de Région Administrative Spéciale (RAS) lui permettant de ne pas être assujettie aux normes nationales américaines et par conséquent de conserver des systèmes juridique, politique et économique indépendants.

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II) Histoire contemporaine :

L’île de San Andreas est avant tout une colonie britannique à partir du Traité de Los Santos établi en 1819 pour mettre fin à la troisième guerre d'indépendance opposant les États-Unis d’Amérique à l’Empire Britannique. Ce dernier prévoit le rattachement administratif, politique, juridique et économique de l’île de San Andreas à l’Empire Britannique sous la forme d’un bail emphytéotique pour une période de 99 ans avec une clause prorata temporis ouvrant sur la possibilité d’établir des pourparlers tous les 25 ans au cours de cette période afin de permettre la rétrocession de cette dernière aux États-Unis d’Amérique.
Le 1er juillet 1894, après 75 ans d’occupation britannique, le Traité de Paleto Bay vient entériner les accords américano-britannique relatifs à la rétrocession de l’île de San Andreas aux États-Unis d’Amérique, l’île de San Andreas redevient par conséquent, américaine. Outre l’appartenance aux États-Unis d’Amérique, ce traité prévoit également un statut juridique particulier pour l’île de San Andreas, justifié par une période transitoire de 300 ans vers le régime américain prenant fin en 2194. En effet, l’île de San Andreas devient l’État de San Andreas et jouit du statut de Région Administrative Spéciale (RAS), statut lui permettant de maintenir, un système légal et judiciaire indépendant basé sur la tradition du common law avec une loi fondamentale qui lui est propre, un système politique (intérieur et extérieur) autonome et indépendant, un système économique capitaliste intégré dans l’économie globale et la mondialisation avec sa propre monnaie (SA Dollar), et enfin ses équipes sportives internationales. Ce statut juridique particulier donnera alors naissance à l’adage désormais célèbre, “un pays, deux systèmes”, permettant une distinction stricte entre le régime américain et le régime de San Andreas. Néanmoins, en raison d'un attachement culturel et civilisationnel important entre les deux nations ainsi que pour des raisons inhérentes à une stratégie géopolitique internationale à long terme, le juvénile Gouvernement de San Andreas de 1894 fera le choix, fortement contesté à l'époque, de conserver le drapeau américain comme représentatif aux yeux des autres nations de l'État de San Andreas jusqu'à la fin de la période transitoire de 300 ans vers le régime américain.

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III) Le déclin :

L’État de San Andreas est aujourd’hui un État prospère sur le plan économique avec de nombreuses entreprises florissantes garantissant un niveau de vie correct pour ses habitants et un pouvoir d’attractivité important à l’international, notamment pour les multinationales américaines. Sur le plan juridique, ce dernier reconnaît l’importance des libertés individuelles et des droits fondamentaux par le biais de la Loi Fondamentale et des différents textes de lois venant encadrer la vie en société. Néanmoins, ce beau tableau est entaché par des problèmes importants sur les plans politique et sécuritaire.

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En effet, en raison de sa situation géographique et économique avantageuse, le port de Los Santos étant par exemple un comptoir international incontournable pour accéder au marché américain, la criminalité de tout genre, attirée par l'appât du gain, a très vite proliféré, notamment dans ce que le Gouvernement qualifiait autrefois de “bas quartiers”. Comme l’arbre qui cache la forêt, le laxisme de rigueur dans la politique intérieure conduisit à une augmentation exponentielle et une généralisation géographique des atteintes à l'ordre public, chaos et anarchie allaient de paire dans l’État de San Andreas, déclenchant de facto des manifestations d'initiative citoyenne monstrueuses par le nombre de participants et par la puissance des revendications. Malheureusement, l’histoire d’un peuple s’écrit souvent avec du sang, les services de police du LSPD, LSSD, BCSO, étant complètement dépassés par la situation, à plusieurs reprises des policiers ouvrirent le feu sur les manifestants pour tenter de maintenir le peu d’ordre restant, les services du LSDH en manque de moyens humains et matériels ne purent éviter de nombreux décès dans les rangs des manifestants, des criminels mais également des policiers. Après ces événements dramatiques, la Justice, dernier rempart d’une société civilisée et juste, n’a pu faire son office en raison de la présence d’une corruption tentaculaire dans les rangs des magistrats, provoquant une fracture nette entre les pouvoirs publics et la société en règle générale.

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La puissance publique n’était plus que l’ombre d'elle-même, le coup de grâce fut délivré le 12 juin 2019 lors d’un attentat à la bombe contre le Gouverneur de San Andreas, chef du pouvoir exécutif de l’île. Ce dernier, malgré une protection policière accrue, presque disproportionnée, mourut sur le coup dans la déflagration, entraînant dans sa chute tout son Gouvernement.
C’est alors que, contre toute attente, l'espoir a pu renaître dans l’esprit de certains. Lorsque l’on tombe si bas, on ne peut que remonter.




IV) Renaissance :

Malgré un chaos ambiant, des élections eurent lieu tant bien que mal pour désigner un nouveau Gouverneur avec un nouveau Gouvernement, ce dernier aussitôt élu prit des mesures radicales pour rendre ses lettres de noblesse à San Andreas :

  • Le siège du Gouvernement de San Andreas est transféré hors des frontières de l’État de San Andreas pour en garantir sa sécurité et son efficacité. Le pouvoir exécutif sur place est entièrement délégué au chef de service de la police d’État.

  • Le LSPD, LSSD et BCSO sont démantelés au profit de la San Andreas State Police (SASP). En effet, durant les émeutes et face au crime, les institutions policières d’antan n’ont pu maîtriser la situation en raison d’obstacles juridiques liés à leur statut, aussi bien en termes de délimitation géographique que de prérogatives. La SASP rompt avec ces problématiques puisqu'elle est une police d’État qui dispose de prérogatives exorbitantes de droit commun lui donnant autorité sur tout le territoire de l’État de San Andreas.
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  • Le LSDH est fusionné avec le LSFD pour former le San Andreas Safety Service (SA2S) afin de garantir des moyens humains et matériels plus importants et une meilleure prise en charge des citoyens sur le plan sanitaire. Ce service public se compose de paramédic et de pompiers professionnels chargés de lutter contre les incendies, les accidents de voiries, les catastrophes naturelles, les accidents mineurs du quotidien.
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  • Les institutions juridiques (hors cabinets privés d’avocats) sont transférées hors des frontières de l’État de San Andreas pour garantir leur sécurité et éviter la corruption active et passive d’antan. De surcroît, les pouvoirs du bureau du Procureur sont délégués au chef de service de la police d’État pour que l’action publique puisse être déclenchée sur place sans se heurter à un obstacle juridique. Des juges seront envoyés sur place sur sollicitation du chef de service de la police d’État pour les affaires les plus graves, notamment les crimes de sang.
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  • Création d’une Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) plus communément appelée “Le Bloc”. Afin de mettre un coup d’arrêt significatif à l’expansion du crime dans l’État de San Andreas, une décision lourde de sens à été prise par le nouveau Gouvernement, emmuré les criminels dans une zone préalablement déterminée pour limiter le pouvoir de nuisance de ces derniers. Évidemment les forces de l’ordre et la loi ne sont pas les bienvenus entre ces murs où la loi du plus fort règne sans partage, alimentant, au gré des transactions illicites et des guerres de territoires, une économie parallèle florissante et appétissante.
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V) Retour du Gouvernement :

Grâce à l'acharnement quotidien des forces de la San Andreas State Police et du San Andreas Safety Service, San Andreas a en partie retrouvé son calme d'antan. Néanmoins les apparences sont parfois trompeuses, en effet, la gestion administrative du territoire reste relativement bancale malgré les efforts de chacun, la Justice est rendue du manière précaire, l'impôt est levé de manière irrégulière et douteuse, le cadastre regroupant l'ensemble des biens immobiliers est quasi inexistant. En bref, le service public est incomplet et cette absence se fait douloureusement ressentir par l'ensemble des fonctionnaires et des citoyens. C'est principalement pour cette raison que le Gouvernement de San Andreas fait son grand retour au sein de l'État par le biais du Département Gouvernement de San Andreas (DGSA). Ce Département est le représentant direct des plus hautes autorités politique du pays, il se compose de fonctionnaires d'État spécialisés dans le domaine juridique ou économique. Leur mission est simple, combler les lacunes existantes en renforçant les capacités de l'État pour que force reste à la loi et au Gouvernement de San Andreas.

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